Descriptif : ce porte-bébé de type « mei tai » (un rectangle de tissu auquel sont rattachées quatre lanières qui constituent la ceinture et les bretelles) est adapté, selon le fabricant, au portage des enfants dès 4 mois (environ 6 kilos) jusqu’à 3 ans (maximum 15 kilos). La ceinture ventrale du porte-bébé est entièrement coulissante, non-cousu au tablier du porte-bébé. Elle se règle et se ferme à l’aide d’une boucle permettant un réglage qui n’affecte pas la largeur de l’assise du tablier (contrairement au système du Storchenwiege Baby carrier). Le réglage de l’assise se fait à l’aide de deux sangles situées de part et d’autre du tablier, indépendamment du réglage de la ceinture ventrale du porte-bébé. La hauteur du porte-bébé peut être agrandie ou réduite en utilisant les deux cordons et leurs boucles situés des deux côtés du tablier. L’appui-tête, légèrement rembourré, peut être mis en position relevée lorsque votre enfant s’endort afin de soutenir sa tête. Le tissu du porte-bébé est en coton certifié d’origine biologique (label GOTS), la teinture est sans substances toxiques et le tissage est en sergé croisé/brisé. Fabriqué en
Chine. Prix : 69,90€.
Mon avis : le porte-bébé Ling Ling d’Amour a créé le buzz à sa sortie. Son prix, comme celui des écharpes et slings de la marque, est ultra-compétitif – le plus bas du marché pour un produit de cette qualité – ce qui lui confère un avantage certain. Les + selon moi : une adaptation du système de « tunnel » (la ceinture qui coulisse dans un tunnel et son réglage qui n’affecte pas la largeur d’assise pour le bébé) que l’on retrouve chez certains mei tai tout tissu (MySol et LuMei) à un mei tai qui ressemble à peu de chose près à un préformé (bretelles rembourées, clip à la ceinture). Mais aussi – avec un grand bambin – cette têtière qui remonte haut dans le dos de l’enfant. Les finitions sont propres et le tissu d’écharpe de bonne qualité. Les – (pour moi qui n’ait porté avec que des « grands » de 2 ans et demi et 4 ans – 15 kilos, toujours dans les clous du produit) : le système de tunnel justement ne m’a pas convenu, car la ceinture en nylon occasionne une gêne en portage dorsal – j’ai le même problème avec le BBC de Storch. Après quelques jours d’utilisation intensive en vacances, la dite ceinture a en plus vrillé dans son tunnel et il a fallu démêlé le biniou plus d’une fois. Autre moins, les bretelles super cartonnées au moins les premiers temps (même avis que Laurie ci-dessous). Bémol à cet avis mitigé : je n’ai pas testé ce porte-bébé avec un enfant de 6-18 mois, qui me semble le meilleur créneau pour ce porte-bébé… A nuancer donc.
L’avis de Laurie,monitrice de portage installée près de Phalsbourg en Moselle : au déballage, j’ai aimé la couleur et la légèreté du porte-bébé. Un a priori négatif concernant les bretelles que j’ai trouvé de prime abord raides et cartonnées, pas assez larges (trop habituée au mei tai Lana…) et j’étais septique par rapport au fait qu’elles étaient rembourées. A la première mise en place, j’avoue avoir un peu galéré pour le réglage de la ceinture ventrale malgré la vidéo. J’ai apprécié le système de réglage de l’assise de l’enfant. Mes doutes sur l’adaptation des mei tais aux enfants de 3 ans (ma fille Johanna a 2 ans et demi) étaient fondés. Je n’ai pas réussi à l’installer de façon à avoir un maintien jusqu’au creux des genoux, ce qui entraine une position non physiologique. Je pense qu’il serait plus juste d’abaisser l’âge maximum d’utilisation à 18 mois ou d’agrandir l’assise (celle du Tula Toddler, large de 48 centimètres est impeccable, même pour mon fils de 5 ans et demi). Ressenti à l’utilisation : contre toutes attentes, j’ai été agréablement surprise. Même sur presque deux heures d’affilée, le portage était confortable pour moi et pour ma fille, ça allait aussi. Bilan positif donc avec plusieurs bémols quand même, sur l’assise et le cale nuque semi-rigide notamment, qui ne m’a pas posé de problème mais qui pourrait être optimisé avec un système pour le remonter en portage dorsal quand on est seul.